Comme pour l’A69, les deux préfets responsables des autorisations Etienne Guyot et Pierre-André Durand ignorent les impasses auxquelles mènent leur projet, qu'il s'agisse du risque financier qui pèse sur les collectivités, des enjeux écologiques concernant les habitats d'espèces protégées, ou d'un renoncement à une certaine qualité de vie au profit de cette course effrénée au "toujours plus vite" aveuglant celles et ceux qui ont encore les moyens de se payer des billets de LGV.
Les préfets sont donc en passe de répéter les mêmes erreurs sur la LGV que sur l’A69 : faire une chasse acharnée aux zadistes qui défendent les arbres contre les coupes illégales comme celleux de la Guinguette Vaillante sur le tracé des AFNT,
intimider les militant•es par des contrôles d’identité systématiques, affaiblir les militant•es par les violences psychologiques comme celles induites par les hélicoptères
et sirènes entendues la nuit de la mobilisation "Freinage d’Urgence" en octobre. L'Etat en vient à enfermer les militant•es par des nasses et des gardes à vues arbitraires, à expulser de force celles et ceux qui restent, à jeter des grenades, à faire sonner des alarmes pour empêcher de dormir la nuit : n'oublions jamais qui, toujours et encore, s'attaque aux corps.