C'est une décision profondément décevante, mais pas surprenante. La machine administrative et judiciaire choisit d'ignorer les atteintes irréversibles à notre environnement : destruction des zones humides, menace pour la biodiversité, artificialisation massive des sols pour un projet inutile pour les usagers et qui va coûter 1 milliard aux contribuables. Il incarne tout ce que nous dénonçons : une vision du passé, l'entêtement technocratique, le mépris de l'environnement, le passage en force contre l'avis des citoyens, des populations locales et de leurs élus, le gaspillage d'argent public.
Pour l'A69, les référés ont TOUS été rejetés... et pourtant, le projet a ensuite été déclaré illegal par le Tribunal Administratif de Toulouse. Le référé n'est qu'une étape dans un processus juridique complet que nous avons engagé de manière méthodique, déterminé et sincère.
Tous les recours ne sont pas purgés : contre la Déclaration d'utilité publique (DUP), contre l'Autorisation Environnementale (AE) et contre le financement du projet.
La mobilisation continue. Et surtout, notre force collective reste intacte et renforcée. Plus que jamais, nous appelons à la résistance collective, sur le terrain, dans les prétoires et dans les médias.